Tout le monde disait que Berthe et Auguste s'étaient trouvés, qu'ils étaient comme qui dirait, copains comme cochons. Disons-le tout de suite, ça laissait les principaux concernés vaguement perplexes, car c'est vrai, un cheval ou une poule passaient encore, d'accord, mais ils se demandaient quand même ce qu'ils pouvaient bien avoir en commun avec un cochon. Ils ne s'emmêlaient jamais trop longtemps l'esprit avec cette question, ces deux-là avaient le bonheur des gens qui savent laisser filer les choses. Alors ils préféraient plutôt s'en retourner, tranquilles, toujours à savourer leur liberté vers de plus augustes augures.
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