Il ne faut jamais dire jamais, mais tout de même, Valérie n'aurait peut-être jamais l'occasion de poser ses valises en Hongrie. Elle ne connaissait d'ailleurs pas grand chose à la culture hongroise, à l'allure de ses paysages, étaient-ils faits de grasses étendues d'herbe, était-ce plutôt vert, ou plus ocre jaune, comment pouvait bien être la pierre, là-bas, était-elle seulement rosée, elle n'en savait rien. Ce qu'elle savait en revanche, c'est qu'un bout de Hongrie entrerait un jour dans son chez elle, car dans ce chez soi bien à elle qu'elle se gardait au chaud pour un futur plus ou moins proche, il y aurait du parquet en point de Hongrie. Celui qui trouvait le plus de grâce à ses yeux, le seul sur lequel elle se verrait bien, hiver comme été, improviser quelques pas tandis que grésillerait un vieux morceau de jazz sur le tourne-disque.
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