La cuisine, ça n'avait jamais été tellement son truc, à Annaëlle. Elle ne s'était jamais moquée pas de ce qu'il y avait dans son assiette, elle était même plutôt gourmande, presque épicurienne, mais il fallait aller à l'essentiel, aller vite, et elle n'avait jamais pensé associer sa nourriture à une quelconque beauté. Mais on lui avait fait découvrir les cercles de dressage, et sa purée de pommes de terre n'avait plus jamais eu cet air d'amas pataud dans son assiette. Cela avait eu le mérite d'allumer quelque étincelle en elle, et elle n'avait plus cessé d'essayer d'inviter le joli dans sa cuisine.
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