Personne ne pourrait enlever à Swann son abnégation à tout épreuve. Cent fois, mille fois peut-être, elle avait dû tenter de semer son ombre. Elle avait bien fini par comprendre que ce serait un petit peu plus compliqué que prévu, et que toutes les deux seraient probablement amenées à cavaler ensemble encore un bon bout de temps, mais elle avait quand même été plutôt fière d'elle le jour où elle avait réalisé qu'en sautant à pieds joints, elle pouvait se désolidariser de sa suiveuse rien qu'un peu, l'espace d'une seconde et demi, pas plus. C'était toujours ça de pris, une seconde et demi de liberté.
Je découvre ton blog via dis-vague, je vois qu'on partage un bout de Bretagne, il faudra donc que je repasse par ici !
RépondreSupprimerEn plus, j'aime beaucoup cette histoire de Swann.
Merci, tu dois donc savoir tout le bien que je pense de ton travail. :) Vive les chapeaux ronds.
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