Pont aven, cité des peintres

La semaine dernière, je suis retournée dire bonjour à ma jolie Bretagne. Parmi toutes mes envies d'ailleurs, je sais aussi qu'on ignore toujours un tas de choses parmi celles au pas de sa porte.

Alors j'ai eu envie d'une escapade à Pont aven. Pont aven, je m'y étais déjà rendue, une fois. Cette nouvelle visite m'a conquise comme la première fois. Pont aven, je l'aime déjà rien qu'à son nom. Il me parle de peintres, de Paul Gauguin, bien sûr, et des autres, de l'école de Pont aven. C'est une ville d'art et d'artistes. 

Les musées et les galeries d'art ont pignon sur rue, les petits ateliers sont partout, et il me tarde d'y retourner à la haute saison pour y voir les peintres exposer leurs toiles au grand jour. 

C'est une ville d'eau, aussi. D'une ruelle à l'autre, le silence peut faire place au bruit assourdissant des eaux de la rivière, ravalées par les pales des nombreux moulins à eau, quand ils fonctionnent encore. 

C'est un petit bourg tout breton du sud Finistère, et en même temps je me suis surprise à lui trouver des accents nordiques, presque scandinaves. La faute, probablement, à tous ces moulins, tous ces petits ponts et passerelles au-dessus de l'eau, qui ajoutent au charme de l'endroit. La faute, aussi, à une architecture capable de surgir tout à coup dans un très beau mélange des genres.

Le côté scandinave, je l'ai retrouvé aussi dans un superbe magasin, dont la présence et la découverte, dans une ville si petite - moins de trois mille âmes -, m'en ont fait tomber les bras. J'y reviendrai très bientôt dans un autre article. 

J'ai trouvé l'endroit si charmant sous la grisaille, que je me suis promis d'y retourner un jour de grand soleil, pour avoir l'impression de la découvrir une nouvelle fois encore, plus animée, plus touristique, car l'été, c'est une tout autre ville qui se réveille.