Certains gardaient en mémoire l'odeur des madeleines quand elles sortaient toutes chaudes encore du four. Ludivine aurait sûrement aimé, elle aussi, pouvoir relier des souvenirs à un gâteau de son enfance, celui que lui aurait sans doute préparé sa grand-mère avec amour, ou qui sais-je encore, quand elle lui rendait visite le dimanche matin. Elle se disait qu'il devait être réconfortant de pouvoir s'envelopper dans ce genre de souvenir. Mais elle, sa madeleine, c'était l'odeur des petits pots de gouache, et le bruit tout mouillé que pouvait faire son pinceau quand elle l'écrasait sur le papier, trop chargé en eau.
J'adore! Très joli blog, plein d'inspiration ;)
RépondreSupprimerC'est gentil, merci à toi Marion ! (une autre Marion :)
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