Christine n'aimait pas la pluie d'hiver, celle des ciels gris, opaque et assommante. Celle-là lui obscurcissait la vue, et elle lui en voulait de toujours s'inviter à la fête pour plomber l'ambiance. La pluie printanière, en revanche, lui faisait un tout autre effet. Celle-ci lui paraissait même joyeuse, colorée, quand elle se faisait chasser par le soleil, cessait, reprenait, cessait à nouveau. C'était la pluie qui sentait bon, d'une odeur indescriptible, mais qu'on avait pris l'habitude pourtant d'appeler l'odeur de la pluie fraichement tombée.
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