Lucas aurait pu passer sa vie dans les halls d'aéroport. Il venait s'y poser quand les avions décollent et se laissait aller à imaginer les destinations respectives de ces chassés-croisés de voyageurs. Il parvenait à démêler les voyages d'affaires des retrouvailles, les aventures en partance des retours au pays. Il y avait ceux qui semblaient transporter leur maison sur leur dos. Il y avait ceux qui voyageaient légers, ceux-là lui laissaient penser quelques instants qu'allez, il lui suffirait de se lever pour partir, lui aussi, dans la minute, qu'après tout rien ne le retenait, qu'il ne tenait qu'à lui de... Mais il restait assis, à regarder les avions décoller.
BONJOUR.
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