On lui parlait de loups, de belettes, de malice, de corbeaux parfois aussi. On lui disait qu'il avait un rôle à tenir, qu'il se devait d'être rusé, voleur de poules. Il fallait qu'il s'active, qu'il retrouve un esprit vif. On lui reprochait beaucoup de choses, son flegme, pour commencer. Mais Olaf continuait de dormir, de dorer au soleil, impassiblement las. Les chiens pouvaient bien aboyer, la caravane passait, et il s'attachait, consciencieusement, à apprécier sa dolce vita.
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