Je n'oublierai pas de sitôt la déclinaison de bleus et de gris que m'a offerte ma dernière traversée entre l'Île de Sein et la terre ferme. La lumière, en prenant le bateau du matin, celui de neuf heures, est imparable, évolutive.
Je n'ai pas regretté le réveil matinal pour rejoindre le port d'Audierne à temps, le bateau de onze heures ne m'aurait à coup sûr pas autorisé ce spectacle de chaque instant.
Pendant le voyage aller, un ciel et mer ne faisant qu'un, d'abord, pour laisser place à un joli lavis bleu dragée, avant l'azur de l'après-midi, sur le chemin du retour, où chacun, ciel et mer, semblait avoir repris ses quartiers.
Je suis restée longtemps aveuglée par les halos lumineux entourant les deux phares de la Pointe du Raz.
C'est magnifique !
RépondreSupprimerA bientôt, j'espère !
Merci Priscilla. Peut-être aurons-nous l'occasion de faire la traversée ensemble un jour. Bises.
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