Cette année encore, je me suis laissée tenter par les festivités de Noël organisées au Château de Trévarez, dans mon cher Finistère. L'expérience de l'an passé m'avait complètement conquise par le parti pris et le caractère hors du commun de ce Noël un peu sombre, un peu inquiétant parfois, mais non moins magique.
J'ai retrouvé cette année le côté burtonien qui m'avait tant plu parmi les univers créés autour du personnage de Léon (Noël à l'envers). J'ai aimé déambuler dans les allées éclairées par des lampes à abat-jour géants, jouer avec les ombres. A la nuit tombée, le parc tout entier devient personnage et s'amuse à jouer des tours aux visiteurs, tantôt enchanteur, tantôt angoissant lorsqu'au détour d'un virage, c'est un projecteur à la lumière blafarde qu'on retrouve en train d'éclairer un tronc d'arbre mort en contre-plongée. Frayeur garantie !
C'est un Noël bizarre, un Noël grinçant qu'on célèbre à Trévarez, loin du clinquant, des gentilles guirlandes et des paillettes, mais rempli de métaphores et de clins d'oeil. Est-ce qu'on y rêve moins pour autant ? J'y ai rêvé, et je crois que les yeux de la foule d'enfants que j'y ai croisé disaient la même chose que les miens.
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