Parce qu'ils étaient des icônes de l'illustration de presse française, parce qu'ils étaient au carrefour de tout ce qui peut forger mon admiration, mettant la plume et l'encre, le verbe et le dessin au service de la liberté d'expression, rageusement, courageusement, outrageusement, parce qu'ils n'ont pas eu peur, parce qu'ils portaient et incarnaient une institution, parce qu'à ce que j'en sache un dessin n'a jamais tué personne mais qu'en 2015 on peut encore mourir pour ses dessins,
Parce que la bêtise inhumaine a marqué le coup d'arrêt à leur coup de crayon, aujourd'hui et demain, je suis Charlie.
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