Quelques photos de l'autre matin, tout givré qu'il était. Je crois que je ne me lasserai jamais de cette poésie que peut revêtir la nature ces matins-là plein de dentelle, de pétales aux bords ciselés. Tout semble endormi, anesthésié, et pourtant tout vibre, tout vit. Les feuilles mortes, la Monnaie du pape, la fleur de Camélia, l'oreille d'ours, toute pelucheuse, les débuts de bourgeons, tout est beau sous le givre.
L'herbe crisse et craque sous les pieds tant et si bien que j'ai toujours l'impression de casser quelque chose, alors je marche à grandes enjambées. Ne rien abîmer juste pour deux photos et demi. Ce sont ces matins où l'hiver n'est pas dur, où il ne faut pas prendre sa voiture et prendre des risques sur le verglas, ce sont ces matins où je peux envoyer au diable les doigts gelés, le nez rouge et les frissons, tant que le spectacle demeure si empreint de poésie, et le temps si suspendu.
L'herbe crisse et craque sous les pieds tant et si bien que j'ai toujours l'impression de casser quelque chose, alors je marche à grandes enjambées. Ne rien abîmer juste pour deux photos et demi. Ce sont ces matins où l'hiver n'est pas dur, où il ne faut pas prendre sa voiture et prendre des risques sur le verglas, ce sont ces matins où je peux envoyer au diable les doigts gelés, le nez rouge et les frissons, tant que le spectacle demeure si empreint de poésie, et le temps si suspendu.
Merci pour cette promenade frileuse mais si poétique. j'aime beaucoup;)
RépondreSupprimerFrileuse, oui, mais c'est dans ces petits moments que l'hiver ne me déplaît pas. Merci à toi ! ;)
SupprimerPlein de jolies choses sur ton blog que je viens de découvrir. J'adore cette série de photos. Ça fait au moins 5 ou 6 fois que je me dis qu'il faut que je sorte prendre des photos du givre, mais je fais ma frileuse :)
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton commentaire, aussi frileuse était cette promenade matinale, il me fait chaud au coeur.
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