Nantes, deux minutes d'arrêt

Dire que je n'avais jamais vu Nantes... 

Il y a quelques semaines, profitant d'un week-end de trois jours, je suis montée dans un train pour remédier à cela. 

Nantes, j'ai la conviction depuis plusieurs années que je m'y amarrerai un jour ou l'autre, que c'est une ville faite pour moi, une sorte de compromis entre mes deux amours, Paris et la Bretagne, la Bretagne et Paris. Un trait d'union et, comme ils disent, sans que je comprenne tout à fait le sens de la formule : une ville "à taille humaine". 

En lieu et place de révélation (ne jamais trop attendre d'un film, d'un livre, ne jamais idéaliser une ville), j'ai découvert une jolie ville, des quartiers charmants, des restaurants vraiment sympathiques. Et de l'air, beaucoup d'air. Je crois que c'est ce qui m'a le plus marquée, ce sentiment d'espace. Pouvoir, au détour de minuscules ruelles tortueuses et pavées, tomber tout à coup sur une esplanade, sur un grand vide bien rempli, d'arbres, d'eau, de gens, de vie.

Je vous laisse avec quelques images glanées ici et là, du Jardin des plantes au Château des ducs de Bretagne, en passant par l'île de Nantes et ses machines, le quartier Bouffay et le passage Pommeraye, qu'en bonne amatrice du genre, je ne pouvais évidemment pas manquer. 

Chez Maman, restaurant brocante complètement fou-fou, un régal pour les yeux, un régal dans l'assiette.