Cela fait quelques mois déjà que j'avais dans l'idée de bricoler un tangram. Restait à décider à quelle sauce je comptais accommoder celui-ci.
Je trouve dans le tangram un je ne sais quoi qui colle assez bien à la géométrie qui a envahi les collections de décoration de ces dernières années - école scandinave en tête -, tout en offrant la possibilité de leur donner un peu plus de corps et de chaleur. Ce ne sont pas que des triangles, c'est un chat, c'est un cheval, etc. Un compromis qui me plaît bien, moi qui m'efforce toujours de ne pas tomber dans le "all scandinave".
Lorsque j'ai vu passer quelques jolis papiers marbrés sur la toile, les choses se sont tranquillement mises en place dans ma petite tête : ce serait un tangram marbré. J'ai donc soigneusement noté ce projet dans mon carnet à tout faire, me promettant de ne pas le laisser de longs mois en attente (car c'est bien toujours le même refrain). Et c'est ainsi qu'après seulement quelques semaines de mise en jachère, je peux vous présenter ce tangram, pas peu fière d'avoir battu le fer tant qu'il était chaud, une fois n'étant pas coutume chez moi en la matière.
J'ai apprécié, après un tissage et une broderie d'automne qui m'ont pris beaucoup de temps, m'investir dans un petit projet créatif simple comme bonjour, réalisable en deux temps, trois mouvements si l'on exclut le temps de séchage du processus. J'ai trouvé cela bien agréable, même si je constate que je suis souvent plus durablement attachée aux bricoles maison qui m'ont été laborieuses. Cette fois, j'ai trouvé bien agréable de m'atteler à quelque chose de simple et d'efficace, qui égayera mon petit salon le temps que je m'en lasse, et qui laissera le plus simplement du monde sa place à autre chose quand je l'aurai décidé, sans qu'il m'en coûte plus que ça.
- de vieux vernis à ongles.
- d'un récipient / grand bac, ou une bassine.
- d'eau tiède.
- d'un pinceau, ou pic à brochette, pour mélanger les vernis.
- d'une feuille de papier à dessin, de type Canson. Privilégiez un grammage assez important, car le papier va être mis au contact de l'eau. Ici, j'ai utilisé un papier de 224g/m², et c'était tout à fait satisfaisant
- d'une règle graduée et d'un crayon à papier.
Pour la marche à suivre, ce n'est pas bien compliqué :
1 - versez de l'eau dans votre bassine.
2 - veillez bien à ce que votre feuille de papier soit prête avant de verser quelques gouttes de vernis. J'ai remarqué en effet que si l'on attendait trop, le vernis commençait à coaguler en paquets assez disgracieux. Il vaut donc mieux enchainer toutes les étapes rapidement, à savoir :
3 - versez les gouttes de vernis (une ou plusieurs couleurs)
4 - mélangez très sommairement avec le manche d'un pinceau, pour venir créer un léger mouvement (c'est ce qui apportera un aspect marbré plus ou moins présent).
5 - déposez doucement la feuille de papier bien à plat à la surface de l'eau.
6 - retirez la feuille de papier délicatement et laissez sécher.
Une fois que mes différents essais étaient bien secs, je me suis attelée au "plus compliqué", la fabrication du tangram. Je n'ai pas de patron à vous proposer car j'ai simplement entré les mots-clés "fabrication tangram" dans ma barre de recherche internet, et suivi les premières indications que j'ai trouvées. Tout est affaire de diagonales et de milieux de côtés. Paraît-il que c'est au programme des élèves de CM1-CM2, c'était donc à ma portée, a priori.
Parce qu'il n'y a pas que les chats dans la vie, j'ai voulu voir aussi ce que ça donnerait en proposant un petit copain cheval à mon premier tangram.
Ma petite minette Léonce, visiblement, a assez mal pris le fait que je veuille photographier une autre qu'elle, mais a vite compris qu'elle n'aurait aucun mal à récupérer le devant de la scène.
Et vous, avez-vous cédé à la tendance marbrée de ces derniers mois ?
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