Aujourd'hui, je m'échappe. Je m'en vais retrouver la jolie Lisbonne, elle que j'avais découverte il y a dix ans, par un mois d'août d'une chaleur sans nom. Je me rappelle les pavés bouillants, les escaliers à n'en plus finir, la beauté des azulejos, la saveur des pasteis de nata. Je me souviens de tout cela, mais c'est drôle, le temps a tant passé que les images ne sont plus très précises dans mon esprit. Lisbonne est devenue un souvenir flou, un joli souvenir, mais surtout quelque chose de friable. C'est amusant comme un souvenir peut être à la fois prégnant et sembler se dissiper dans l'air dès qu'on essaye de l'attraper.
Il y a quelques jours, je me rappelais ce joli salon de thé, j'étais encore en mesure de dire que j'avais trouvé la décoration charmante et originale, et pourtant j'étais incapable de la décrire, pas plus que je ne me souvenais du nom de l'endroit. Je disais : si j'arrivais par hasard à tomber sur cette adresse à nouveau, je la reconnaîtrais aussitôt, je pourrais même expliquer - j'en étais sûre - à quelle table j'y avais mangé dix ans plus tôt. Mais là, je ne me rappelais rien, tout juste la sensation d'un bon souvenir dont je ne me souvenais pas.
C'est fou comme en dix ans, ma manière de voyager a changé. Aujourd'hui, chaque bonne adresse est précieusement consignée dans un de mes petits carnets, et je n'imaginerais pas laisser les bons souvenirs s'étioler dans de vagues et lointaines impressions. Je reviens de voyage avec plusieurs cartes photos remplies, que je me mets de longues heures à trier, classer. Et puis il y a ce blog, pour finir, qui n'existait pas alors, et qui vient contribuer à fixer ce qui pourrait s'envoler.
Hier soir, en commençant à m'imprégner de différents articles de blogs autour de Lisbonne, je l'ai retrouvée, mon adresse mystère. Et comme je l'avais imaginé, à la première photo, tout m'est revenu en mémoire. J'ai hâte, dans quelques heures, dans quelques jours, d'entrer à nouveau dans le Pois café.
Pour le reste, j'aime les voyages qui font de la place au(x) hasard(s). Lisbonne, j'arrive, laisse-moi me rappeler à ton bon souvenir.
C'est fou comme en dix ans, ma manière de voyager a changé. Aujourd'hui, chaque bonne adresse est précieusement consignée dans un de mes petits carnets, et je n'imaginerais pas laisser les bons souvenirs s'étioler dans de vagues et lointaines impressions. Je reviens de voyage avec plusieurs cartes photos remplies, que je me mets de longues heures à trier, classer. Et puis il y a ce blog, pour finir, qui n'existait pas alors, et qui vient contribuer à fixer ce qui pourrait s'envoler.
Hier soir, en commençant à m'imprégner de différents articles de blogs autour de Lisbonne, je l'ai retrouvée, mon adresse mystère. Et comme je l'avais imaginé, à la première photo, tout m'est revenu en mémoire. J'ai hâte, dans quelques heures, dans quelques jours, d'entrer à nouveau dans le Pois café.
Pour le reste, j'aime les voyages qui font de la place au(x) hasard(s). Lisbonne, j'arrive, laisse-moi me rappeler à ton bon souvenir.
Je n'ai pas pour habitude de m'encombrer du superflu lorsque je voyage, j'aime les bagages légers qui me permettent de court-circuiter ce long moment d'attente devant le tapis de récupération des bagages en soute.
Mes nouvelles petites baskets Tommy Hilfiger, dénichées en soldes, ont passé le crash test pour être mes parfaites (et uniques) compagnonnes de voyage. J'espère qu'elles sont prêtes à gravir beaucoup d'escaliers...
Mes nouvelles petites baskets Tommy Hilfiger, dénichées en soldes, ont passé le crash test pour être mes parfaites (et uniques) compagnonnes de voyage. J'espère qu'elles sont prêtes à gravir beaucoup d'escaliers...
Je vous souhaite une bonne semaine. Je vous donne rendez-vous mercredi sur le blog pour mes traditionnels instantanés hebdomadaires, et pour le reste, vous pouvez me suivre à travers la capitale portugaise sur mon compte Instagram @marionromain ! ;)
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