En réalité, ce petit billet, il s'adresse plutôt à ceux qui n'ont jamais sauté le pas, ceux que l'envie de partir seul démange, mais dont ils ne pensent pas se sentir capables.
Je m'adresse aux timides, aux introvertis, aux rêveurs, aux courageux mais pas téméraires. Dont je suis.
Il n'est pas nécessaire de songer à partir au bout du monde pour juger la montagne trop haute. Parfois, j'hésite moi-même à partir explorer l'autre bout de ma Bretagne natale si je ne trouve personne pour m'accompagner. Alors envisager de partir seule à l'étranger, vous pensez bien...
Mais je m'y suis confrontée, comme je me suis forcée à boire du thé jusqu'à en raffoler, je me suis forcée à voyager seule. Un peu. Pas trop loin.
Mais je m'y suis confrontée, comme je me suis forcée à boire du thé jusqu'à en raffoler, je me suis forcée à voyager seule. Un peu. Pas trop loin.
Je suis récemment partie à Lisbonne en solitaire, et vous avez été nombreux à réagir à cette photo, sous laquelle je vous confiais la fierté, mais aussi toute la diversité des sentiments éprouvés en parvenant tout en haut du parc da Pena, à Sintra.
Mon expérience du voyage en solo :
Je suis partie en solo à cinq reprises, toujours en Europe, et toujours dans des capitales ou des grandes villes. Chaque fois, en me posant des dizaines de questions et en sentant mon estomac se nouer à quelques heures du départ. Mais en bouillonnant d'impatience et de curiosité, aussi.
Bruxelles :
J'ai commencé par visiter Bruxelles. Partant de Paris en train, vers une ville où je ne devrais pas composer avec la barrière de la langue, cette destination me semblait être une option plutôt raisonnable pour une première expérience. Au final, ce voyage en solo m'a laissé une impression mitigée. Sûrement qu'il me faudra redécouvrir Bruxelles avec un compagnon de route.
Amsterdam :
Quelques mois plus tard, j'ai malgré tout réitéré l'expérience en partant pour Amsterdam, toujours en train depuis Paris. Prendre le train me semblait minimiser la marche à gravir pour voyager en solo, car c'est devenu très routinier pour moi, alors que passer les postes de contrôle des aéroports m'a toujours été générateur de stress.
J'ai beaucoup aimé Amsterdam en solo, grisée par mon amour pour cette ville, où j'avais déjà fait une courte halte l'année d'avant, et dans laquelle je me verrais très bien vivre.
Séville :
Ensuite, je suis allée à Séville. 4 jours à me laisser guider par le soleil et les découvertes nez en l'air. Le charme et la douceur sevillane ont suffisamment opéré pour me permettre de passer outre la solitude du voyage. La ville ne comptait pas beaucoup de touristes à cette époque-là, et il faisait bon vivre.
Madrid :
Regonflée par ces deux expériences plutôt bonnes, j'ai réitéré avec un nouveau voyage solo en partant à Madrid. Indépendamment de mes découvertes madrilènes, je n'ai pas tellement apprécié le fait de visiter Madrid seule. C'est une ville tellement festive que je me sentais un peu à côté du sujet m'y rendant toute seule. Bien sûr, j'aurais pu entrer dans les bars, faire la démarche de rencontrer du monde, mais, pour être tout à fait honnête, ce n'est pas quelque chose que je fais.
Lisbonne en solo :
Les plus :
- On se sent bien, à Lisbonne. Pas un moment, pas un quartier où je ne me suis pas sentie en sécurité. Je crois que c'est une destination qu'on peut vraiment conseiller aux voyageurs qui hésiteraient encore à partir seuls.
- Les diverses adresses dédiées à la street food. Pas toujours facile d'oser s'attabler dans un restaurant quand on voyage seul(e). Coup de chance, Lisbonne regorge d'endroits où l'on peut picorer, décider de s'attarder ou non, manger sur place ou saisir l'option Take away. Je vous recommande par exemple le Time out, situé dans le Mercado do Ribeiro, un vaste endroit où vous pouvez commander à manger dans un des inombrables stands du lieu et vous installer sur une des longues tables-comptoirs. Je me suis sentie très bien dans cet endroit (j'y suis même allée plusieurs fois) où se côtoyaient des gens aux profils très différents, locaux, touristes, familles, et beaucoup de personnes seules.
- Un touriste qui voyage seul est moins repérable de loin, et moi, je savoure chaque possibilité de découvrir une ville comme si j'y habitais depuis des années. J'adore pouvoir ranger mon guide dans la poche et marcher, simplement marcher comme n'importe qui d'autre. Parfois, des touristes m'arrêtent pour me demander leur chemin, et, même si, le plus souvent, incapable de les renseigner correctement, la supercherie s'arrête là, je suis toujours très contente qu'on ait pensé que j'habitais là.
- Seul(e), on n'a personne auprès de qui se plaindre de la fatigue, des heures de marche... On se plaint tellement, au quotidien, pour pas grand chose, généralement, parfois pour le simple plaisir de se plaindre, que seul, il me semble qu'on repousse d'autant plus notre seuil de résistance à l'effort.
- Pendant mes voyages en solo, je suis d'autant plus attentive à des détails que je ne remarquerais peut-être pas si je marchais dans les rues en discutant avec un(e) ami(e). Mon appareil photo autour du cou, je m'arrête pour photographier chacun de ces détails quand bon me semble (si vous me suivez sur Instagram, vous aurez sans doute remarqué à quel point j'ai pu être active pendant mon séjour à Lisbonne !)
Les moins :
- le délicat moment du restaurant. Je pense que c'est la circonstance dans laquelle voyager seule me pèse le plus, sûrement car je conçois vraiment le restaurant comme un moment de partage, et qu'y manger seule me rend généralement un peu triste. Il est souvent assez compliqué pour moi d'oser entrer dans certains endroits, je passe toujours une tête par la porte le temps d'observer s'il y a des recoins tranquilles, de qui est composée la clientèle, est-ce que l'ambiance est aux grands éclats de voix et aux réunions entre amis, ou bien au contraire, est-ce que les cadres pressés se mêlent aux locaux et aux touristes, aux groupes, aux personnes seules. Je privilégie toujours ces adresses-là, où je n'ai pas le sentiment de dénoter par rapport au reste du monde. Cela m'amène à laisser quelques endroits sur la touche quand je ne m'y sens pas suffisamment à l'aise, mais au final, je repère suffisamment de plans B pour réussir à trouver un endroit où je me sente bien.
- L'envie qui revient, régulièrement, de ne pas garder ce voyage pour moi toute seule, de partager telle ou telle découverte. Avant d'entreprendre mon premier voyage en solo, je m'étais nourrie de plusieurs retours d'expérience, et un message revenait régulièrement : on ne voyage jamais vraiment seul, car on fait tout plein de rencontres tout au long du périple. Ca m'avait rassurée, et je m'étais imaginée revenant de voyages avec plein de nouveaux amis. Sauf que je ne suis pas vraiment arrivée à la même conclusion : je pense que quand on est de nature plutôt introvertie, il est tout à fait possible de rester d'un bout à l'autre dans sa solitude de voyageur solitaire (ce qui ne fait d'ailleurs pas forcément du voyage une expérience ratée !), au-delà des interactions basiques du quotidien avec les commerçants.
Ce qui m'a aidée :
- Pour l'épineuse question des restaurants, fonctionner avec des horaires un peu décalés. À Lisbonne, j'avais très envie de retourner au Pois café, que j'avais énormément aimé lors de mon premier séjour dans la ville il y a 10 ans. J'y suis passée une première fois à 16 h le jour de mon arrivée, l'endroit était bruyant et plein à craquer, et les fauteuils, aussi moelleux soient-ils, tous occupés. Plutôt que d'attendre une place, dans cette ambiance où je ne me serais de toutes façons pas sentie à l'aise, j'ai pris le parti d'y revenir le lendemain matin à l'ouverture pour un petit déjeuner. Et c'était chouette. J'étais la première sur place, et j'ai observé tranquillement l'endroit se remplir petit à petit, profitant vraiment de ce moment privilégié et de la beauté des lieux.
- Toujours avoir un livre avec moi. Lire, c'est chouette, et mine de rien, ça donne une contenance quand il s'agit de savoir où poser les yeux au restaurant. Ca marche aussi avec un carnet de voyage, et l'exercice du voyage en solitaire peut même alors se révéler très inspirant quand il s'agit d'écrire ce qu'on ne partage pas de vive voix avec quelqu'un.
- Anticiper tout ce qui pouvait être anticipé, tout en laissant la porte ouverte au hasard : si lorsque je voyage accompagnée, j'ai davantage tendance à lâcher du lest, à faire confiance aux "on verra bien", en solo, il devient beaucoup plus important pour moi de préparer deux fois plus que de raison la question des transferts, des navettes à prendre, des itinéraires... Je note tout sur mon carnet de voyage, de l'adresse de mon hôte Airbnb aux horaires des bus pour telle excursion, en passant par la couleur du bus shuttle que je dois trouver à l'aéroport ! Cela peut sembler un peu extrême, mais ce contrôle de toutes les questions d'ordre pratique - s'il n'évacue pas le risque que tout ne se passe pas comme prévu - me rassure et me libère de la panique que pourrait générer le fait de voyager seule. Ce qui doit être noté est noté, et je peux ensuite laisser le plaisir du voyage opérer, me laisser aller aux découvertes, et même, changer totalement mes plans si j'en ai envie.
- Avoir toujours mon Cartoville sur moi : impossible de me passer de lui quand je visite une grande ville européenne, seule ou accompagnée. Je n'aime pas trop me submerger de guides touristiques, préférant découvrir les villes en flânant nez en l'air, mais le Cartoville est un outil absolument indispensable pour moi. C'est d'ailleurs souvent le seul guide que je glisse dans ma valise. Je trouve vraiment très pratique le fait de pouvoir se repérer à l'aide de mini cartes se concentrant sur un quartier à la fois, plutôt que de devoir chercher le sens du vent pour déployer sa grande carte sans que celle-ci s'envole ou s'écrase contre notre visage ! :) Dès que j'ai booké mon logement, mon premier réflexe est d'ouvrir mon Cartoville et d'y noter une petite croix à l'endroit où je séjournerai. Pendant tout le voyage, cette petite croix, c'est mon phare, l'assurance que je retrouverai toujours mon chemin. À l'heure des GPS et multiples applications de géolocalisation qui fonctionnent parfois même sans connexion à l'étranger, ça a peut-être un petit côté old school, mais j'y tiens beaucoup.
Pour conclure, je dirais que je n'ai pas l'ambition, avec cet article, de vous convaincre de partir à l'aventure seul(e) au bout du monde. Je ne pense pas que nous soyons tous faits pour cette aventure-là, et ce n'est pas grave, il y a tant de manières de découvrir ce "bout du monde", et d'occasions de partir avec un compagnon de route. Moi-même, je pense avoir aujourd'hui cerné que mes ambitions dans ce registre du voyage en solo ne me portaient pas plus loin que les grandes villes européennes, et qu'il m'était nécessaire d'alterner ces expériences avec des voyages plus "classiques", où je suis bien entourée.
Je n'essaie pas non plus de vous dire qu'essayer le voyage en solo, ce sera forcément l'adopter, mais que si vous avez envie de partir, que VOUS êtes disponible, et que c'est le seul fait de ne trouver personne disposée à vous accompagner qui vous arrête, alors peut-être qu'il faut vous dire que c'est trop dommage de ranger ce projet au placard.
J'ai seulement envie de vous dire que parfois, il peut nous faire du bien, ce voyage en solo, nous faire sortir de notre zone de confort, nous faire sentir fort, et nous donner l'impression d'avoir escaladé une montagne.
J'ai seulement envie de vous conseiller, à vous les timides du voyage en solo, de plonger d'abord un orteil dans l'eau de la piscine, en commençant par tenter l'expérience dans un pays à la culture similaire à la vôtre, voire la même langue, dans une grande ville où il sera toujours plus facile d'être autonome dans vos déplacements urbains. Et qui sait, de découvrir que vous aimez ça.
J'espère que mon retour d'expérience sera utile à certain(e)s. J'ai veillé à ne rien enjoliver et à rester la plus honnête possible sur la façon dont j'ai vécu le voyage en solo, à Lisbonne et ailleurs. Vous aurez compris que le voyage en solo ne va pas du tout de soi, pour moi, qu'il n'est pas mon mode de voyage préféré, mais que je me sens aujourd'hui capable de m'y confronter de temps à autre, comme manière de sortir un peu de ma zone de confort.
N'hésitez pas à partager avec moi votre expérience dans ce domaine.
Et je reviens bientôt pour vous parler de Lisbonne plus en détails. ;)
Comme je te comprends et me reconnais dans ton récit!!!
RépondreSupprimerIl n'est pas facile de franchir le cap du voyage seul, je trouve.
Je ne l'ai fait qu'en restant en France...en allant à Marseille, 1 semaine et comme toi, le plus dur a été d'aller au restaurant! et de la même manière, j'ai trouvé plaisant qu'on me prenne pour une marseillaise, moi qui découvrait la ville!
J' en suis repartie, heureuse de l'avoir fait et ça reste un très beau souvenir de vacances!
Pas facile de franchir le cap, ça c'est sûr ! Le restaurant, c'est vraiment quelque chose de récurrent. Pour moi, de base ce n'est tellement pas naturel d'aller au restaurant seule, même dans ma propre ville, que ça l'est encore moins à l'étranger. Mais je travaille là-dessus. :)
SupprimerTres bel article et tres interessant. Je suis d'accord que le voyage solo ne correspond pas a tout le monde :)
RépondreSupprimerContente que tu aies apprécié sa lecture, merci ! ;)
SupprimerMoi, j'aime partir seule, même si c'est vrai, le repas, c'est parfois dur tout seul. Et au moins, je fais des photos sans saouler tout le monde!
RépondreSupprimerCa c'est certain ! J'ai apprécié cette liberté de pouvoir m'arrêter quand bon me semble pour photographier quelque chose. ;)
SupprimerAvant de rencontrer mon copain,j'ai eu cette envie de voyager seul car on a pas a attendre après ses amis,ou a faire des concessions sur la destination. Je ne l'ai jamais fait (en 5 ans de célibat), et je regrette un peu. Je me dis que lorsqu'il partira de son côté, je tenterai peut être l'expérience !
RépondreSupprimerTon article est très intéressant :)
Merci beaucoup Aurore. En ce moment, je me heurte aux difficultés de calendrier et d'incompatibilité de disponibilités pour boucler un prochain voyage avec quelqu'un, et c'est vrai que je ne peux pas m'empêcher de penser à la facilité et la liberté absolue que j'ai eues pour booker ce voyage à Lisbonne, toute seule comme une grande. :) J'espère que tu trouveras le courage de tester l'expérience.
SupprimerBonjour Marion,
RépondreSupprimerje reviens de 2 semaines en thailande en solo - une grande première pour moi - et mon bilan est également mitigé. je suis de nature plutôt sociable et étais partie confiante avec la fameuse phrase entendue 1000 fois avant de partir "quand on voyage seule, on n'est jamais seul très longtemps car on fait des rencontre tout le temps". Hélas, j'ai trouvé que c'était plutôt compliqué lorsqu'on voyage en mode "découverte"; j'ai alors passé de longues soirées un peu seule et je suis tout à fait d'accord avec toi, vive la street food!
En revanche, arrivée sur une île, ça a été totalement différent, plus d'échanges, plus de rencontres. le fait d'être sédentaire pendant quelques jours a du jouer.
Quoiqu'il en soit, je suis fière d'avoir accepté le fait de partir seule et d'avoir passé de bonnes vacances. Néanmoins, ça ne remplacera à mes yeux le voyage accompagné que je préfère de loin!
La Thaïlande ! J'aimerais beaucoup visiter la Thaïlande, mais on touche précisément à ce "bout du monde" que je ne me vois pas découvrir seule. Bravo à toi en tout cas, d'avoir osé tester l'expérience en partant si loin pour une première fois, ça m'impressionne beaucoup !
SupprimerFranchement pour être honnête je n'aime pas trop partir seule car comme tu dis il y a ce partage qui se fait pendant un voyage que l'on fait avec une autre personne que j'apprécie beaucoup. Par contre une grosse frustration que j'ai de voyager avec d'autres c'est que je ne peux jamais prendre de photo ou de vidéo tel que je le voudrais vraiment, et rien que pour ça, parfois je me dis que rien que des escapades à l'inconnu toute seule me plairaient beaucoup!!! ahah
RépondreSupprimerPour les photos, à moins de partir avec des compagnons de route aussi passionnés de photo que soi... il faut compter sur des amis très, très patients. :) Mais c'est vrai que je suis plus d'une fois partie avec des personnes ne prenant aucune photo, à des années lumière de moi qui reviens de chaque voyage avec plus d'un millier de photos. On peut aussi, en partant à plusieurs en voyage, s'octroyer un après-midi où chacun part explorer de son côté. Je pense que ça peut même faire du bien, surtout quand on part avec un grand groupe d'amis, de se retrouver un peu seul à un moment donné pour découvrir un endroit.
SupprimerCoucou Marion,
RépondreSupprimerJe n'ai jamais voyagé seule mais ton article m'a fait réfléchir. En plus, quand je suis en voyage, j'adore me lever tôt et marcher pour faire des découvertes du matin au soir, et c'est vrai que certaines personnes pourraient se plaindre de la fatigue... Comme tu dis aussi, on peut faire des rencontres et donc avoir une expérience unique. Par contre, je pense avoir beaucoup de mal à voyager seule en dehors de l'Europe, à l'autre bout du monde...
Merci beaucoup pour ton article :)
Merci pour ton commentaire Romane. C'est vrai que ce n'est pas toujours facile de faire correspondre nos façons de voyager. J'ai des proches avec qui je sais que voyager ensemble ne serait pas satisfaisant, car nous devrions presque incompatibles : quand l'un souhaiterait dormir le matin, l'autre préfèrerait sortir tôt dans les rues pour découvrir comment la ville s'anime au petit jour, etc. Pour ma part, je déteste avoir le sentiment de manquer quelque chose, en voyage, alors les grasses matinées ne font pas partie de mon vocabulaire. Pour le coup - j'aurais d'ailleurs pu mentionner ce point-là dans mon article - cette liberté absolue pour faire son programme de découvertes est un atout indéniable du voyage en solo.
SupprimerTrès intéressant ton article, j'en lis de plus en plus de ce style, qui invitent à voyager seul. Je n'ai jamais sauté le pas. Ce n'est pas que ça me fait peur de partir seule, dans un endroit que je ne connais pas, mais comme tu l'as toi même dit, je suis assez introvertie et je pense que la solitude me gâcherait un peu le voyage...
RépondreSupprimerJe te comprends tout à fait. Mais je pense que si tu te documentes déjà sur le sujet, c'est que tu sauteras le pas à un moment donné. ;) C'était mon cas, je ne pensais pas en être capable, ni en avoir tellement envie, mais d'un autre côté, j'avais envie de "voir", envie de m'y confronter.
SupprimerUne chose est sûre, il n'y a pas de bonne ou mauvaise manière de voyager, chacun doit trouver sa façon à lui de profiter pleinement d'un voyage. On brasse beaucoup de "tour du monde solo", de "fille qui voyage seule" .. personnellement, tous ça me passe au-dessus de la tête, ça surf la vague, ça parle de ce qui marche. Au fond, on s'en fou l'important c'est le voyage en soi. Je suis déjà partie (à moitié) seule c'était super, je suis déjà partie avec des amies c'était limite cata, je suis déjà partie en voyage scolaire, bonnes & mauvaises expériences .. il y a tellement d'aléas qu'on ne peux pas contrôler .. Aujourd'hui, même si être seule c'est un sentiment de "tranquillité" surtout pour moi (pour la photo), je ne peux plus me passer de Ben parce que rien que le fait de partager tout avec lui c'est un voyage presque réussi avant même le départ. J'aime quand on est dans le canap et qu'on se remémore des souvenirs .. voyager seul c'est sûrement cool, on raconte plein d'histoire à nos potes, mais au fond on les partage avec qui ? Nous-même ! Moi j'ai choisi de les partager avec ma moitié, chacun son truc :) <3
RépondreSupprimer(Londres est une ville parfaite pour voyager seule aussi au passage ;)
& désolée pour le long pavé !
Oh, merci de me suggérer Londres, car j'ai très envie de redécouvrir cette ville.
SupprimerTon commentaire me fait beaucoup de bien, car j'ai sûrement été un peu influencée par ces articles-là au moment d'entreprendre mon premier voyage en solo. Je fantasmais beaucoup sur le voyage en solitaire, et me sentais nulle à côté de ces filles qui partaient au bout du monde sac sur le dos. Le fait d'être partie seule (beaucoup moins loin qu'elles, pour le coup ;) m'a réconciliée avec moi-même sur ce point, parce que ça m'a permis de comprendre que tout ça n'était pas forcément une question de capacité, mais qu'il s'agissait surtout d'une question d'envie. Et j'ai compris que ces aventures au bout du monde en solo, ce n'était pas ce dont j'avais envie. Y aller, oui, assurément, mais pas en solitaire. ;)
J'ai effectué mon premier voyage en solo à Dublin, une ville idéale pour voyager seule sans souci. Comme toi, j'ai tout planifié à l'avance, tout en me laissant guider par mes envies du moment et ce fut très enrichissant. J'envisage de réitérer l'aventure à Lisbonne justement. Ton avis tombe à pic :-)
RépondreSupprimerJe note également Dublin comme destination propice à un voyage solo. J'ai déjà visité la ville il y a quelques années, je l'avais trouvée vraiment charmante. Ravie que mon article tombe à point pour toi, j'espère que Lisbonne t'enchantera autant que moi si tu te lances à nouveau dans cette aventure. ;)
SupprimerEn tout cas ton article m'a donné envie de tenter l'expérience. C'est déjà ce projet en tête, je ne sais pas pour quand ni où je partirai mais je n'ai pas forcément peur. Je dirai plutôt que c'est quelque chose qui me tient à cœur... J'ai un faible pour la solitude même si je suis rarement seule au final !
RépondreSupprimerJe comprends ton ressenti. Avant d'entreprendre mon premier voyage en solo, l'idée de partir seule m'attirait comme un aimant, c'était comme une étape nécessaire, presque un rite de passage ! :) Mais moi par contre j'avais peur, et encore aujourd'hui avant chaque aventure en solo !
Supprimerj'adore cette ville, une super ambiance
RépondreSupprimerLisbonne est une ville magnifique, oui !
SupprimerTrès intéressant cet article ! C'est vraiment quelque chose que je considère, car je n'ai pas vraiment de compagnon de voyage (mes amis habitent dans un autre pays, voire à l'autre bout de la terre !) mais pourtant une folle envie de voyager. Je crois que je vais sauter le pas : je commencer déjà a me faire des petites escapades sur la journée, comme un petit entrainement, pour aller plus loin ensuite. Y aller par étapes. Ce qui me pose problème c'est comme toi, le restaurant ! Et pourtant c'est bête de se priver de découvrir des jolis endroits, juste parce qu'on est seule.
RépondreSupprimerTon article me fait bien réfléchir en tout cas :)
Je suis vraiment contente de constater que mon article a pu parler à quelques personnes. J'espère que tu parviendras à faire le même cheminement que moi, en y allant étape par étape (j'ai fait pareil) et à accomplir ce premier voyage solo. ;)
SupprimerJe ne m'imagine pas non plus partir toute seule. Ceci dit, il y a un an je ne m'imaginais pas partir à l'autre bout du monde sans mon chéri et pourtant, je l'ai fait ! J'ai même visité San Francisco toute seule (mais on m'a un peu forcée la main et c'était toujours difficile de lutter contre la facilité de rester à la maison). C'est comme ça que je me suis retrouvée à partir 5 semaines sans mon amoureux (je ne pensais pas que c'était possible !) dont 3 semaines en roadtrip avec une amie qui m'a rejoint là-bas ! Ce fût un voyage fabuleux et j'ai hâte de recommencer un voyage comme ça avec mon chéri (on est censé faire ça à la fin de l'année, au Québec, mais j'ai l'impression qu'on n'imagine pas du tout les choses de la même manière, alors c'est pas gagné!)
RépondreSupprimerBravo pour ces voyages ! Je ne sais pas si je serais capable de partir seule à l'autre bout du monde. La démarche n'est pourtant pas franchement différente, mais les petits voyages en solo dans des villes européennes assez proches me permettent de retrouver mes automatismes (métro, transport...), et me rassurent.
SupprimerAlors je ne suis pas partie complètement seule mais avec des gens que je connaissais. Je les retrouvais donc le soir, ça me faisait des points de repères. San Francisco est la ville idéale si il fallait commencer quelques part. Les gens sont gentils, serviables, accueillants, je me suis toujours sentie en sécurité totale là-bas, même dans les parcs ou sur des sentiers de randonnées où je me retrouvais seule au milieu de nulle part. J'avoue que j'ai du mal à me motiver à sortir quand je suis seule quelque part...
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