Exploration des mews londoniennes

Un peu plus d'un mois après mon retour de Londres, je crois qu'il est grand temps que j'entreprenne la petite série d'articles que je prévois de consacrer à ce voyage. En un mois passé sur place, j'ai eu le temps de prendre beaucoup de photos, beaucoup trop de photos, et j'ai repoussé au maximum le moment de m'atteler à les trier. Je pense aussi que j'avais besoin de digérer ce voyage un peu particulier,  le plus long que j'aie pu faire jusqu'à ce jour, et seule, comme je vous en parlais dans mon retour d'expérience sur le voyage en solo.

Avant de partager avec vous mes "bonnes" adresses dans un prochain article, j'ai eu envie de mettre en avant une de ces trouvailles dont je raffole lorsque je découvre une ville, ces recoins un peu secrets dont parlent peut-être moins les guides touristiques, mais sur lesquels j'aime tomber au hasard de mes explorations.

C'est dans quelques-unes des mews londoniennes que je vous emmène donc aujourd'hui. Les mews, ce sont de petites ruelles pavées nichées dans certains quartiers chics de Londres. Il en existe une multitude dans toute la ville, disséminées ici et là dans les beaux quartiers (surtout dans l'ouest de Londres), et il y règne une atmosphère toute particulière qui me rappelle le calme de certaines ruelles parisiennes (la rue des Thermopyles, notamment) ou  d'autres passages dont je raffole. 

Elles sont bordées de maisons qui partagent la caractéristique d'être assez basses, mitoyennes et semblables les unes aux autres. Ce sont d'anciennes écuries ("mews") de l'époque victorienne. Les chevaux, ainsi que le matériel d'attelage de quelques riches familles trouvaient leur place au rez-de-chaussée, tandis que les cochers vivaient à l'étage dans ce qu'on pourrait qualifier de logement de fonction. Cette organisation se faisait volontairement à l'écart des propriétés des notables, qui souhaitaient mettre à distance les désagréments potentiellement causés par leurs attelages (bruits et odeurs). 

Aujourd'hui réhabilitées en jolies petites maisons pour la plupart, c'est précisément le fait d'être à l'écart de l'effervescence londonienne (bien que situées en coeur de ville) qui fait de ces mews des biens très prisés sur le marché immobilier. En m'y baladant, j'ai en effet pu constater comme il était agréable de s'y promener, d'autant plus que chaque propriétaire semble accorder un soin tout particulier à la devanture de son habitation. Jolis bancs en fer forgé, des plantes à foison (des glycines superbes, notamment !), des murs de couleur… Tout est charmant, et d'un calme fou !

Je n'ai évidemment pas pu explorer toutes les mews de Londres, mais je vous en présente tout de même trois que j'ai beaucoup appréciées : 

Prince Gate mews

Ce sont les premières que j'ai trouvées, et qui m'ont donné envie d'en découvrir d'autres, en commençant à plisser des yeux pour les dénicher parmi les plus petites inscriptions de mon plan (car la plupart sont bien cachées !)

Queen's gate mews

Situées non loin des Prince Gate mews, vous pouvez les découvrir à la suite des premières, profitant d'une balade dans le quartier de Kensington. 

Kynance Mews

Plus petites mais non moins mignonnes, les Kynance Mews ont la particularité d'avoir encore le porche en pierre qui en symbolisait l'entrée à l'époque. 

Connaissiez-vous les mews de Londres ?

De mon côté, je sais déjà que je reprendrai ma quête de nouvelles mews la prochaine fois que je me rendrai à Londres. 

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