mardi 7 novembre 2017

Le grand livre de la gravure

Hebergeur d'imageAujourd'hui, j'ai simplement envie de partager avec vous ma dernière découverte livresque avec cet ouvrage qui me parle tout particulièrement en tant qu'adepte de la linogravure. Certains d'entre vous me contactent parfois pour me demander des conseils pour démarrer la gravure, alors je me suis dit que cette référence pourrait en intéresser quelques-uns d'entre vous.

Il s'agit donc du Grand livre de la gravure, d'Ann d'Arcy Hughes et Hebe Vernon-Morris, aux éditions Pyramid, et je pense qu'il est difficile d'imaginer un ouvrage plus complet sur le sujet. Vous trouverez de quoi vous documenter sur divers types de gravures, de la taille douce à la taille d'épargne *. 

* La taille douce est un type de gravure pour lequel les creux créés dans la matière seront imprégnés d'encre : ce sont les creux qu'on imprime sur le papier.

Par opposition, dans la taille d'épargne, les creux ne recevront pas d'encre, et ne seront donc pas imprimés sur le papier. Les linogravures que je partage régulièrement  avec vous sur ce blog  font partie des gravures dites à taille d'épargne, au même titre que la gravure sur bois.
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Le livre consacre également un chapitre à la sérigraphie, ainsi qu'au monotype (ou monoprint), deux disciplines cousines de la gravure, qui me font très envie également. 

De quoi prendre la mesure de la richesse et de la diversité infinie d'une pratique ancestrale. 

Je trouve l'ouvrage particulièrement bien fait car il peut convenir à une palette de lecteurs très large, que vous pratiquiez vous-même la gravure, que vous ayez envie d'apprendre, grâce aux nombreux pas à pas proposés par certains artistes invités, ou que vous ayez simplement envie de faire le plein d'inspiration et d'être curieux de cet art finalement encore plutôt méconnu du grand public.

De mon côté, j'ai particulièrement aimé les différents portraits de graveurs venus des quatre coins du monde, et plonger ainsi dans leur quotidien d'artiste, découvrant le rapport singulier que chacun entretient avec sa pratique. 

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Si à l'heure actuelle, je me focalise sur la linogravure, je trouve toujours particulièrement intéressant de constater comme la gravure recèle de déclinaisons. Que vous travailliez en linogravure, en monotype ou en gravure sur zinc, par exemple, vous obtiendrez des résultats complètement différents, et c'est justement ça qui est passionnant. C'est donc vraiment enrichissant de sortir parfois de mes habitudes en linogravure pour aller regarder ce qui se fait ailleurs, et relancer ma propre pratique par la même occasion.

J'espère que cette découverte vous plaira autant qu'à moi, si vous aimez me lire pour les articles que je consacre régulièrement à la gravure sur ce blog. Je sais que Noël n'est pas encore pour tout de suite (mais ce n'est plus si loin non plus, n'est-ce pas ? :), mais c'est en tout cas un livre qui ferait un très beau cadeau pour tous les créatifs un peu curieux et touche-à-tout.

Et de votre côté, avez-vous des ouvrages référence pour faire le plein d'inspiration et relancer votre machine créative ? Je suis toujours curieuse de découvrir de nouveaux livres dans ce domaine, alors n'hésitez pas à les partager avec moi en commentaire. 

4 commentaires:

  1. Ce livre doit être super intéressant ! Je ne connais pas grand chose à la gravure du coup je suis toujours fascinée par cet art. Selon toi, quel type de gravure (taille douce ou taille d'épargne) est le plus facile pour débuter ou correspond le plus à quel type de personne ?

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    1. Comme je l'écris dans l'article, c'est une discipline qui est vraiment méconnue, notamment parce que le résultat qu'on voit ne trahit pas forcément le travail qu'il y a derrière : quand on voit le dessin obtenu sur le papier, on n'imagine pas spécialement la plaque gravée qui a servi pour le faire naître, on voit une illustration, c'est tout. Pourtant, tout a été gravé "en miroir" sur une plaque, puis encré manuellement, puis imprimé. C'est le fruit d'un processus.
      Pour démarrer, je te conseillerais peut-être la linogravure, non pas parce qu'elle est plus facile, mais parce qu'on peut faire des essais d'impression sans avoir besoin de presse. Le résultat ne sera pas aussi optimal qu'avec une presse, mais sur de petits formats, et avec un peu d'huile de coude, on arrive déjà à quelque chose. J'ai un projet d'article pour expliquer comment démarrer la linogravure dans mes tiroirs, mais je tarde à le faire ! Ton commentaire me servira de rappel ;). Rendez-vous début 2018, allez, c'est promis !

      A titre personnel, je préfère la linogravure (gravure de type "taille d'épargne"), car je trouve qu'il y a quelque chose de très doux à pratiquer cette matière. A l'inverse, en gravure de type "taille douce", j'ai eu l'occasion de tester le rhénalon, une matière plastique qu'on grave à la pointe sèche : il permet d'obtenir des résultats superbes, dans un tout autre style (avec des effets fumés de toute beauté), mais j'ai détesté le pratiquer (sensation de craie qui crisse sur le tableau, brrrr). Tout dépend de la sensibilité de chacun et des résultats qu'on cherche à obtenir. ;)

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    2. Merci beaucoup pour toutes ces réponses et pour avoir pris le temps de m'expliquer, c'est très gentil ! Dans ce cas rendez-vous l'année prochaine pour l'article, et en attendant je vais me faire une petite liste du matériel nécessaire ! Encore merci. :)

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